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  • Yaga

Météorologie et sagesse sont mères de sûreté.


Un bref éclaircissement pour nos assidus lecteurs qui ne seraient pas des connaisseurs pointus en météorologie des zones tropicales. Pourquoi, sur un voyage prévu pour durer environ trente mois, en passons-nous six en Nouvelle-Zélande ? Alors que nous avons consacré six mois seulement à toutes les autres îles du Pacifique Sud ? Et que nous allons cavaler l'an prochain, pour être avant novembre 2017 en Afrique du Sud ? A cause des cyclones, tout simplement. Ces phénomènes dévastateurs, que personne n'a envie de rencontrer en mer, ont le bon goût de se former dans des zones déterminées (toutes les mers tropicales, hormis l'Atlantique Sud) et à des périodes déterminées (la saison chaude, même si les saisons cycloniques ont eu tendance à s'allonger dans les dernières décennies). Au printemps dernier, nous avons donc quitté les Caraïbes où la saison cyclonique approchait, pour basculer, après le passage du canal de Panama, dans l'hémisphère Sud, où c'était l'automne. En novembre, à nouveau, la saison cyclonique du Pacifique Sud approchait. Nous aurions pu remonter vers l'Equateur puis basculer dans l'hémisphère Nord, en direction de l'Asie du Sud-Est. Nous avons choisi l'autre option, l'estivage en Nouvelle-Zélande, en zone tempérée donc hors zone cyclonique, pour plusieurs raisons. L'attrait qu'exerce ce vaste pays, par sa beauté sauvage et la culture maritime de ses habitants. Plus prosaïquement aussi, pour la facilité d'y faire des réparations et trouver du bon matériel pour le bateau et des techniciens compétents. Enfin, la perspective de passer la saison chaude et humide sous l'Equateur ne nous souriait qu'à moitié. La fraîcheur de la Nouvelle-Zélande nous fait le plus grand bien, même si doudounes, bonnets et chaussettes sont ressortis des coffres pour l'occasion. PS : En vrai, si on est là, c'est qu'on ne pouvait pas passer à côté d'un pays qui produit du bon vin et du bon fromage !

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