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Quelques travaux

Yaga

Arrivés à Torrevieja depuis Alicante le vendredi 25 septembre au soir, nous en sommes repartis le jeudi 15 octobre, soit presque trois semaines plus tard ! La faute aux nombreux et importants travaux que nous devions réaliser ou faire réaliser. Ayant très peu navigué avant le départ, cette phase de travaux était indispensable, après avoir identifié, pendant la croisière aux Baléares, tout ce qui ne nous convenait pas à bord. La péripétie de l'étai est venue s'ajouter à la montagne de travaux déjà prévue.

Une bonne révision du moteur, ainsi qu'un remplacement de l'ancien panneau de commande, fissuré, s'imposait. Il fallait également se décider à plonger son nez dans l'antique moteur d'annexe, un Suzuki de 2CV de 1986.

L'étanchéité des panneaux du rouf, inexistante, nous contraignait à déposer les panneaux pour refaire les joints (ç'a été un enfer et le pont de Yaga est désormais moucheté de traces de Sika).

Le bras du pilote automatique était fracturé. L'attelle confectionnée à base de Grey-tape et de stylos Bic ne pouvait certes pas nous mener jusqu'au bout du monde : il fallait lui acheter un remplaçant, et le réparer.

La garde-robe de Yaga montrait un vide cruel pour le vent médium (surtout aux allures de près), nous contraignant à être constamment sur (avec le grand génois) ou sous-toilés (avec la trinquette). Il nous fallait un foc neuf de 30m², arisable à 20m².

Les coulisseaux de grand-voile se coinçaient perpétuellement, rendant hasardeux l'affalage et la prise de ris : dangereux quand le vent forcit!

Nos essais pour capter la météo via le téléphone Iridium étaient infructueux, le guindeau se refusait à tout service, un des néon restait obstinément éteint...

Trois semaines plus tard, le gréément est réglé aux petits oignons grâce à ce fameux José d'Olimpic Sails, le génois porte des mousquetons tout neufs. Sous foc neuf et grand-voile, l'équilibre du bateau est parfait. Les panneaux de pont avant et bâbord – les plus poreux – sont désormais étanches. L'annexe est propre, son moteur n'a (presque) plus aucun secret pour nous. Le Yanmar a un tableau tout neuf, toutes ses vidanges et changements de filtres sont faits, ses courroies et rouets de pompe sont en pleine forme.La grand-voile se hisse facilement et descend en un battement de cils (vlong vlong vlong). Le guindeau a repris du service. L'Iridum capte docilement la météo. Le gel-coat du cockpit est réparé. Etc etc.

Nous n'avons pas fait tous les travaux nous-mêmes, nous avons été aidés par les nombreux et talentueux artisans de Torrevieja : Oskar le Hollandais et ses sbires britanniques pour le moteur, José, Andrès et Paco d'Olimpic Sail pour le grément. Nous pouvons dorénavant dire que si le Valançais ne sourit pas quand il travaille, il est par contre tout à fait efficace, à défaut d'être toujours ponctuel aux rendez-vous.

Le plus drôle, c'est que la liste de choses à faire n'a pas tellement raccourci, de nouveaux travaux s'y ajoutant tous les jours. Rien cependant qui nous empêche cette fois de faire route. Atlantique, nous voilà (enfin) !

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